lundi, 27 octobre 2008
Pourquoi on l'aime...
21:21 Publié dans Ciné-club | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : cinéma, lyon, vive la vie | Facebook | Imprimer
dimanche, 26 octobre 2008
Pour oublier l'heure d'hiver
Pour oublier l'heure d'hiver qui attriste Pierre et la nuit venue plus vite, un bon ciné.
Le dernier film de Woody Allen "Vicky Christina Barcelona".
On retrouve le thème cher à ce cinéaste, la relation entre les hommes et les femmes. Mais sans le psy, enfin presque. C'est léger cette fois, un maillage délicat où se mêlent et se défont les amours.
Deux jeunes amies américaines passent des vacances à Barcelone.
L'une a déjà fait le choix de sa vie, ses certitudes seront mises à l'épreuve d'une ville passionnée et romantique. L'autre cherche et sera prise dans un tourbillon amoureux.
Une déclaration d'amour passionnée à Barcelone et à l'Espagne.
Superbe bande-son où règne la guitare espagnole.
Après une série de films noirs, j'ai retrouvé le Woody Allen que j'aime avec sa fougue, sa jeunesse et sa fantaisie.
22:57 Publié dans Ciné-club | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : cinéma, lyon, vive la vie | Facebook | Imprimer
Moi prof, toi élève...
à Léopold qui par ses commentaires a fait resurgir un vieux souvenir...
Le professeur est sur l'estrade me dit Léopold. Et où est l'élève ?
Le prof n'est plus sur l'estrade, Léopold. Et où est l'élève ? La question reste posée. Quelque part entre le jeu vidéo qu'il a quitté peu de temps avant le cours ou déjà dans le couloir où il pourra lire ses SMS. Entre les deux, il flotte. Capter son attention est un art difficile. De plus en plus me semble-t-il. Pour moi tous les moyens étaient bons.
Souvenir.
C'était dans un lycée technique, des garçons presque exclusivement. Comme je l'ai déjà raconté, le foot était un de mes outils pédagogiques pour introduire le cours. Pas le seul quand même.
Je me souviens de ce garçon, très complexé. Faible en Français mais surtout détestant la discipline. Une relation de confiance s'était établie assez vite entre nous sans que je sache pourquoi. J'ai ainsi appris qu'il était un supporteur fanatique de l'OM, le club marseillais. Il employait toujours la périphrase "La Cité phocéenne" pour exprimer son adoration. Je me suis souvenue fort à propos que ma fille avait été également supportrice passionnée de ce club, quand elle était au collège et qu'il traînait encore chez moi, dans un carton, une écharpe blanche et bleue de coupe d'Europe. D'un match italien dont j'ignorais l'importance, il me semble que c'était Milan et il me semble que c'était de l'année où Marseille avait gagné la Coupe d'Europe. Bref, je crois que ça s'appelle une écharpe "collector". Avec l' accord, difficilement obtenu de ma fille même si à ce jour elle supporte Lyon, j'ai promis à mon jeune enragé pro-marseillais, l'écharpe en question, s'il avait sa moyenne durant toute l'année en Français.
Non seulement il y est parvenu mais à la fin de l'année il aimait lire. L'année suivante il a obtenu sa moyenne à l'épreuve anticipée de Français au Bac.
Un grand moment d'émotion quand je lui ai remis l'écharpe solennellement devant toute la classe.
22:01 Publié dans Souvenirs de prof | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : lyon, vive la vie | Facebook | Imprimer
mercredi, 22 octobre 2008
Prendre le risque de vivre
Retour du Havre. Je vous épargne mon documentaire habituel ! D'autant que cette fois nous avons visité Rouen, très jolie ville médiévale. Étonnant comme ces deux villes, Le Havre et Rouen sont à la fois proches géographiquement et éloignées d'apparence.
Reprise des activités quotidiennes, en l'occurence, à l'École des Grands-Parents, une conférence passionnante, donnée par un sociologue, sur le rôle des Grands-Parents face aux conduites à risques des adolescents.
L'adolescence a toujours été ce grand bouleversement qu'on connaît mais ce qui change pour l'adolescent d'aujourd'hui, d'après ce conférencier, est le contexte actuel. Il se retrouve face à des adultes qui ne veulent pas vieillir. Une histoire de place finalement. Comment avoir envie d'avancer vers l'avenir sachant que le futur ce sont les rides qui font peur. Si le parent veut garder sa place de jeune quelle place pour l'adolescent ?
D'où les conduites à risques pour trouver sa place, différentes selon les garçons et les filles. Les garçons plus tournés vers l'extérieur. Violence, agressivité, toxicomanie, accidents de voiture. Pour les filles, troubles alimentaires, consommation de médicaments, tentatives de suicide.
Le rôle des grands-parents ? Maintenir le lien. (Maintenir : tenir la main). Donner aux jeunes l'envie d'avancer vers les rides, d'avancer vers la vie.
Ce sociologue, qui dirige un centre d'accueil des adolescents en difficulté, a d'ailleurs souligné la chance des adolescents d'aujourd'hui d'avoir leurs grands-parents. Des adultes qui sont à la bonne distance, proches dans l'affection sans être étouffants.
En conclusion, presque un éloge du risque. Le risque c'est aller vers la vie. L'addiction étant la peur de vivre, souvent le propre d'adolescents trop sages et trop dociles.
Risquer, c'est vivre. N'est-ce pas ce que nous faisons avec nos blogues...quand on court le risque de recevoir certains commentaires !!!!
21:31 Publié dans D'une génération à l'autre | Lien permanent | Commentaires (43) | Tags : lyon, vive la vie | Facebook | Imprimer
mardi, 07 octobre 2008
La crise expliquée aux nuls...
En France on connaissait le trou de la sécu dont on pourrait se demander si sa disparition ne nous aurait pas manqué tellement on était habitué à lui. On tournait autour régulièrement. On en avait fait ce méchant gros trou pour faire peur à tout le monde. Il ne faut pas être malade, sinon... D'ailleurs, il a disparu.
Trop petit, trop ridicule pour rivaliser avec le grand trou venu d'Outre Atlantique : là encore nous n'avons pas le niveau. Pensez, un trou pareil, on n'est pas capables, nous, d'en creuser un aussi grand.
Pour bien comprendre, en poésie et en douceur
rendez-vous dans la prairie de Bruno. Il dit tout et tellement bien que même moi j'ai compris.
Car c'est simple finalement : une histoire de carottes qui ont été vendues sans avoir été cultivées, sinon dans la lune.
09:58 Publié dans Au jour le jour | Lien permanent | Commentaires (27) | Tags : lyon, vive la vie | Facebook | Imprimer
samedi, 04 octobre 2008
Dix ans c'est peu et c'est beaucoup.
Hier soir j'ai vu à la télévision "L'ennemi intime" que j'avais manqué en salle à sa sortie.
Film très juste et très éprouvant sur la guerre d'Algérie.
J'ai été très troublée car il se trouve que j'avais pour compagnons, lors de mon récent voyage, des hommes qui avaient fait la guerre d'Algérie. Il n'avaient que dix ans de plus que moi, vingt ans en 1957. Dix ans, ce n'est pas un grand écart : j'ai un frère de dix ans mon cadet. Nous avons eu sensiblement la même enfance, écouté la même musique. Nous avons la même culture en somme, nous nous sentons de la même génération.
Il en va autrement de ceux qui ont dix ans de plus que moi. L'un de ces compagnons de voyage, chevalier servant attentionné car célibataire occasionnel comme moi, m'en a fait prendre conscience.
"Tu sais, moi j'ai vécu deux guerres".
Né en 1937, il était enfant pendant la dernière guerre et soldat pendant la guerre d'Algérie. Dont il refuse de parler. En ayant vu "L'ennemi intime" j'ai compris ce qu'il avait pu vivre.
Ainsi ai-je eu le sentiment que cet ami appartenait plus à la génération de mes parents, à cause des guerres. Pour dix ans de différence seulement.
Nous, la génération du baby-boom, nous appartenons davantage aux générations qui nous suivent. Parce que nous n'avons pas connu de guerre.
Aucun ami de mon âge n'étant parti en Algérie, ce conflit était pour moi une Histoire qui se déroulait très loin et dont parlaient mes parents. Ou les bonnes soeurs qui nous faisaient prier pour la paix en Algérie.
Dix ans, parfois c'est beaucoup parfois c'est peu. Tout dépend de la place dans l'Histoire.
14:16 Publié dans D'une génération à l'autre | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : lyon, vive la vie | Facebook | Imprimer
lundi, 29 septembre 2008
Et si les vraies sociétés anarchistes avaient existé...
Société anarchiste à ne pas confondre avec anarchique.
Société où le pouvoir n'est pas confisqué par quelques uns et organisée selon un principe de solidarité
C'est un peu ce que j'ai ressenti en visitant les Dong dans le Guizou mais surtout les Miaos.
Les Dong et les Miaos vivent dans les montagnes, pays de rizières, de brume... Vallées isolées, enfin de moins en moins car ces populations rurales partent dans les villes. Dans les villages que nous avons visités nous avons rencontré des personnes âgées qui gardent les enfants, des femmes qui s'occupent de l'exploitation ou tiennent une boutique.
Sur cette photo les hommes viennent de mettre en place la structure d'une maison sur laquelle il reste le toit à poser.
Les jeunes travaillent en ville ou sur les innombrables chantiers chinois. Un exode rural à la dimension de la Chine.
Que restera-t-il de ces minorités, de leur culture, de leur langue dans quelques décennies ?
Leur point commun : une vie difficile fondée sur entraide et solidarité : tout le village fait les récoltes de tout le monde, tout le village construit une maison et tout le village prépare ensemble le banquet pour inaugurer cette maison.
18:18 Publié dans Âme chinoise | Lien permanent | Commentaires (25) | Tags : lyon, chine, vive la vie | Facebook | Imprimer